Bratislava, cette belle inconnue... Il nous fut difficile de quitter Alix et sa weissbier. Résultat des courses, nous n’arriverons à Bratislava que le dimanche 29 novembre au coeur de la nuit. Une fois la périphérie de Vienne traversée, nous quittons l’autoroute pour rejoindre la frontière slovaque. A peine 50km séparent les deux capitales d’Europe de l’Est. En réalité, un monde... La campagne avant d’arriver à Bratislava est bien sombre cette nuit-là. Derrière nous, les éoliennes autrichiennes clignotent dans le ciel noir, nous saluant une dernière fois. Le poste frontière est littéralement au milieu de nulle part. Pas de problème pour autant...ça y est, nous sommes sur les routes slovaques, les panneaux sont avec pleins d’accents tous plus originaux et enfin Bratislava s’offre à nous…dans la pénombre. Je suis tout d’abord surpris par le réseau routier de la capitale. D’immenses artères de près de 6 voies...de part et d’autre de la chaussée, des échangeurs gigantesques sur 2,3 niveaux, des ponts suspendus au-dessus du Danube, qui n’auraient pas à rougir face au pont de Normandie...et pas une voiture (à part la notre) sur ces infrastructures disproportionnées. N’étant pas du coin, évidemment nous nous perdons, évidemment nous appelons Jy et Claire (en échange à Bratislava pour 3-4 mois. Ils habitent à la résidence de l’université, dans la banlieue industrielle sud de Bratislava), bien sûr nous faisons demi-tour, bien sûr nous prenons une petit rue mal éclairée, bien sûr c’est un cul-de-sac, et bien sûr...LA POLICE SLOVAQUE nous tombe dessus! “Chouette”, me dis-je intérieurement, “enfin des gars qui connaissent le coin”. Stupide naïveté qui me perdra. Ils s’approchent de la voiture et nous questionnent aussitôt: “alcool, drogue...”. Sans attendre de réponse, ils font sortir Nico et moi de la voiture et nous séparent pour nous interroger. Mais je serai le seul à pouvoir communiquer avec l’un d’entre eux...en allemand. Il me montre un panneau: “Verboten!...100€...Komissariat...Protokol”. 100€ pour un panneau imaginaire sorti tout droit d’Alice au pays des Merveilles, mais y va pas bien Monsieur l’agent. Je proteste, nie de bonne foi, feints l’incompréhension, en appelle à la solidarité européenne, à la compassion humaine, à l’heure tardive. Finalement je reste prostré, lorsqu’il m’ordonne de les suivre au commissariat. Face à la tournure des événement, les agents slovaques lâchent l’affaire et repartent comme ils étaient venus, c’est-à-dire...les phares éteints. Nous n’étions en fait qu’à quelques centaines de mètres de la résidence universitaire. Claire et Jy viennent nous chercher sur le bord du Danube, à coté d’un petit pont rouge, et nous ramènent sain et sauf chez eux. Nous passons la nuit,..apaisés. La suite en image... |
Bratislava, c'est quoi?
son artisanat |
ses champs, sur fon de cheminées |
sa plus grande barre HLM d'Europe |
ses pubs de vodka en centre-ville |
son drapeau dominant le Danube |
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ses vestiges de propagande |
ses tramways |
sa soucoupe intergalact...non soviétique |
son charme (presque) bucolique |
son Slovak pub |
La prochaine à gauche |
attention aux rodeurs... |
La fenêtre a une poignée... |
Porte du frigo |
A la douche! |
Sweet Home |
Le couloir de la m... |
Kitchen |
Circulez, y a plus rien à voir! |
Un petit-tour en Centre-ville...
une rue commerçante |
une boîte pour le moins tendanc(ieus)e |
un premier clôcher d'église |
Vinaren |
un deuxième clôcher |
la plus vieille rue de Bratislava |
le château |
die Welt von Gestern |
un écrivain local |
L'Opéra |
à Bratislava, on bosse dur! |
"Le bon nazi" |
un troisième clôcher |
un écrivain local |
un Bratislaboy grognon! |
L'esprit de Napoléon, continuant de rôder sur la ville:
une silhouette caractéristique |
des souvenirs mémorables: Austerlitz, vous vous rappelez? |
et un éternel dragueur |
Une maison du chocolat à faire pâlir de jalousie M. Wonka:
la façade |
Une fontaine de chocolat... |
...dans un mobiler art-déco |
Le Slovak pub, le seul, l'unique!
pour vous mettre dans l'ambiance... |
ma chère et tendre soupe à l'oignon |
à l'odeur, ils vont prendre...autre chose |
Moralité du voyage:
"lorsque les gaulois débarquent en Slovaquie...ça fait mal!"